lasimplette

le journalisme mène a tout, à condition d'en sortir ...

Vendredi 27 janvier 2012 à 0:55

Il y a ceux qui ont les yeux rivés sur leurs ordinateurs portables. Ceux qui dévorent leur déjeuner d’une traite. Il y a celui endormi sur sa table, et les autres qui discutent tout autour. En plein cœur du septième arrondissement de Paris, à l’institut d’études politiques, Henry N. jeune partisans du front national nous fait part de ses idées au milieu de l’agitation universitaire de la cafeteria.
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Le constat semble sans appel : les jeunes ne croient plus en la capacité d’actions des politiques : seul le Front National peut apporter une solution. « Le Front National est le parti de l’action, je sais très bien que si le FN arrive au pouvoir les choses changeront, le monde dans lequel je vis ne me parait pas le plus idéal pour La France ». Ce discours reflète une jeunesse désabusée par les promesses de toutes sortes des politiques, qui ont à leurs yeux « dépassés les bornes ». Les jeunes français ne se reconnaissent plus dans la France d’aujourd’hui.                      
Déjà, le 4 avril dernier, un sondage Ipsos révélait que 20% des 18-24 ans voteraient FN en 2012. Le FNJ regrouperait 10.000 adhérents, quand le FN en compterait 22.400. Un poids des moins de 30 ans que le parti de Marine Le Pen veut faire fructifier. En 2002, Jean-Marie Le Pen arrivait déjà en tête chez les jeunes au premier tour de l’élection présidentielle. Pourtant, en 2007, l’homme fort du FN ne recueillait que 7% des suffrages des 18-24 ans. Quatre ans plus tard, la hausse du chômage, la crise économique mondiale mettent Sarkozy en grande difficulté. Impossible de nier l’impact des moins de 30 ans au front national.                                             
Le discours oscille surtout entre une politique de l’immigration mal gérée par le gouvernement actuel, et la perte des valeurs culturelles françaises. La clef de l’adhésion au Front National serait donc le refus de l’autre ? Non se défend le jeune nationaliste « J’ai juste la France au cœur ». On retrouve dans son discours des invariants du front national tels que la politique de référence nationale, un des plus grand atouts du FN, qui semble manquer cruellement à la France : «il n’est pas normal qu’une personne qui habite en France depuis un an en France passe devant des personnes qui sont au chômage depuis 5 ans »                                                                                                                      
Le front national incarne pour Henry N. l’expression du «ras le bol » des français, le système est attaqué de toute part : « La France perd ses caractères nationaux » ; «  Comme le dit Claude Guéant, le bateau est plein » mais aucune solution n’est apportée. L’intime conviction que tout changera si Marine Le Pen arrive au pouvoir semble suffire. En effet, Henry N. avoue ne pas connaitre le programme du Front national.                                                                                       
Quoiqu’il en soit, Henry N. est toute la jeunesse nationaliste de France iront le 22 avril prochain voter « Bleue Marine » lors du premier tour des présidentielles, dans l’espoir que la France change, les autres partis politiques devront prendre tout la mesure de cette jeunesse nationaliste, plus puissante que jamais.

Vendredi 27 janvier 2012 à 0:42

 
 

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Souriante et résolue, Alexandra Ansidei, comédienne de 34 ans, revient avec nous sur son parcours et ses ambitions, on sent une véritable détermination sous la douceur apparente, une envie de s’essayer à tous les genres que le théâtre propose.
Avant de se lancer dans l’univers passionnant du théâtre, Alexandra Ansidei a  tout d’abord commencé une formation de danseuse classique à l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris, et a intégré des compagnies telles que celle de Roland Petit à Marseille » ou « l’English National Ballet à Londres. Depuis toute petite déjà, elle savait qu’elle voulait se lancer dans le domaine du spectacle, que ce soit en dansant, ou en jouant la comédie. En effet, durant sa formation à l’Ecole de Danse de L’Opéra de Paris, elle eut la chance de suivre quelques cours de théâtre avec Jean Laurent Cochet, célèbre metteur en scène et comédien, qui lui donna le goût des textes. Il forma d’ailleurs certaines vedettes actuelles telles que Gérard Depardieu, Richard Berry, ou encore Isabelle Huppert. Ses débuts furent difficiles, elle passa plusieurs castings en envoyant sa candidature de manière spontanée, c’est-à-dire sans agent, sa première expérience télévisuelle fut la série «  Age sensible » diffusée sur France 2 en 2002 : « c’est sans doute un de mes meilleurs souvenir, on était un groupe de jeunes comédiens, on a partagé des moments forts ensemble pendant plus de 6 mois, et depuis on est restés très proches ». Une fois cette première expérience achevée, les rôles s’enchainèrent assez rapidement. Elle se dirigea vers le théâtre grâce à une rencontre, celle du metteur en scène et comédien Nicolas Briançon, qui lui donna la chance de faire ses premiers pas sur les planches dans « Le malade imaginaire » de Molière, dans le rôle d’Angélique. Elle l’interpréta au Festival d’Anjou en 2005 puis au théâtre 14 à Paris. Après ce succès, Alexandra Ansidei joua dans  «Le diable rouge » d’Antoine Rault , qui retrace les derniers moi de la vie de Mazarin, où elle appris beaucoup « d’un grand Monsieur et formidable comédien», Claude Rich, qui l’aida à améliorer son jeu d’actrice. Elle interpréta Marie Mancini en 2008 au théâtre Montparnasse, et lors d’une très belle tournée en France, en Suisse, et en Belgique, d’octobre 2009 à mai 2010. Ne voulant alors plus quitter le théâtre, elle pris également beaucoup de plaisir, à jouer au côté de Francis Perrin dans « Le Nombril » de Jean Anouilh, dans le rôle de Joséphine, à la comédie des Champs Elysées de Janvier a juin 2011. Comme toute comédienne qui se respecte, Alexandra Ansidei, a certains modèles, principalement Anglo-saxons, et Américains, car ils sont d’après elle, « capable de tout jouer », et ont « un vrai respect par rapport au travail du comédien. On a tendance à oublier en France que c’est un métier, un vrai apprentissage. On ne s’improvise pas comédien, on le devient.  » Elle apprécie tout particulièrement le travail de Meryl Streep et Al Pacino. Si elle avait la possibilité de jouer dans le film d’un grand réalisateur un jour, elle nous confie que ce serait dans un de Darren Aronofsky :  « j’adore son univers hors du commun ». Ses projets pour l’avenir sont nombreux et ambitieux, elle serait déjà en train de répéter une pièce qu’elle essaie de monter elle-même. Quand nous lui demandons comment envisage-t-elle l’avenir, elle nous répond «  De manière positive, entreprendre, persévérer, faire de belles rencontres, travailler encore et toujours … ». Finalement, peu importe les scénarios, ce sont les rencontres, les univers qui l’intéressent.

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