lasimplette

le journalisme mène a tout, à condition d'en sortir ...

Dimanche 29 avril 2012 à 23:33

 


Chloé BLANCHARD, élève-commissaire à l’école de saint-Cyr, à accepter de répondre à nos questions sur la réponse des forces de l’ordre face au trafic de drogues …

 

Comment s’organise la police pour s’attaquer au trafic de drogue ?

 Ce qu’il faut savoir c’est que sur ce type d’affaires, c’est que plusieurs divisions peuvent s’en occuper : il y a la division de la sécurité publique, et la police judiciaire.
A Lyon par exemple, il y a un commissariat à chaque arrondissement, qui se compose de deux services : le service de police de proximité et la BSU c’est-à-dire brigade de sécurité urbaine. Ces services s’occupent du tout-venant et sont commander par des officiers. Ces personnes-là vont traiter des infractions qui sont peu complexes et peu graves ; sur le trafic des stupéfiants, ils vont traiter des petits consommateurs qui sont des mineurs à 99%.
Le GEAD, est spécialisé dans l’investigation des stupéfiants. Cette cellule cherche à faire tomber les dealers, les fabriquant.
Au-dessus du GEAD, il y a la brigade des stupéfiants de la Police Judiciaire qui s’occupe du trafic de stupéfiants, dès qu’il y a une notion d’import-export. 

Que risque un mineur qui se fait prendre avec de la drogue ?

Quand un mineur est pris avec moins de 12 gramme, il est interpellé et remis à ses parents ou à ses tuteurs. Au niveau pénal il aura un  simple rappel à la loi et une inscription au fichier. Les jeunes sont des consommateurs de drogues douces principalement. Dans les quartiers aisés, ils peuvent consommer de l’héroïne ou de la cocaïne. Le consommateur qui a commencé à 14 ans, décide soit de passer aux drogues dures qui sont chères, ou s’il ne peut pas se les payer devient un marginal et un toxicomane. On en arrive à des situations assez extrêmes, où les filles se prostituent pour payer leurs doses.

Quels sont les risques au niveau pénal ?

Au niveau de la répression policière : le dealer ou le consommateur peut être interpellé et pour autant ne pas être poursuivie pénalement. Au niveau pénal si le jeunes à en dessous de 13 ans, on peut t’interpeller, mais pas te placer en Garde à vue. Il peut être retenue jusqu’à 12h dans un poste de police. On va appeler le responsable légale, pour qu’il vienne chercher. A partir de 13 ans, il peut être placé en garde à vue, elle ne peut pas excéder plus de 24h. De 16 à 18 ans, c’est le même régime que pour les majeurs, la garde à vue peut durer jusqu’à 4 jours. Même régime que les majeurs sauf que le médecin est obligatoire pour le mineur.

Et au niveau du jugement, comment se défend un jeune dealer ou consommateur ?

Au niveau du jugement, l’excuse de minorité est souvent invoquée, ainsi que le manque de discernement pour tous les jeunes qui souffrent de troubles mentaux. En dessous de 16 ans, l’excuse de minorité est toujours retenue. On se rend compte que dans certain type de délinquance, c’est souvent des mineurs qui ont parfaitement conscience de leurs actes, la loi est souvent très douce. Certains jeunes sont même fiers d’avoir fait de la garde à vue et d’avoir été jugés, et semble en retirer une certaine gloire, et se vantent auprès de leurs amis.

La justice est en quelque sorte impuissante devant le nombre de mineurs qui consomme ou deal de la drogue, les sanctions mises en place ne semblent pas suffisantes et ne les empêches pas de recommencer ?

Au niveau pénal, il y a une quantité de travail énorme, et environ 2 ans et demi de retard dans les procès et une certaines compréhensions des magistrats au niveau des mineurs… Mais nous avons ce que l’on appelle des « clients réguliers » que l’on attrape entrain de dealer de la drogue, que l’on met en garde à vue, et que l’on est obligé de relâcher en fin de compte… c’est une sorte de cercle vicieux. Et le risque pour le petit consommateur ou le petit dealer est dérisoire, ils savent très bien qu’ils ne risquent presque rien.

 

Justement, faites-vous de la prévention au niveau scolaire afin d’éviter que de nombreux jeunes tombent dans cette spirale ?

La brigade des stupéfiants ne fait en effet pas que du pénal, les trafics de stupéfiants ont d’ailleurs très souvent lieu à l’intérieur des établissements scolaires. Ca complique énormément les choses. Mais on ne peut pas avoir qu’une vision répressive des choses. Il va y avoir des préventions mises en place sur la sécurité routière, sur les stupéfiants, sur l’alcool, qui vont permettre aux jeunes de comprendre les risques et de prendre un peu de recul. 

 

 

Dimanche 29 avril 2012 à 23:30

Ce formidable système Américain appelé «Macdo » par la plupart d’entre nous,  à la fois pratique et rapide, première chaine de restauration rapide au monde,  présente bien des avantages. Les consommateurs sont servis en moins de 5 minutes, et le repas peut être englouti en un quart d’heure chrono.

Une formule simple, se composant d’un sandwich au choix de frites et d’une boisson. Un repas bien nourrissant, que les jeunes affectionnent tout particulièrement. Un déjeuner rapide et pratique, mais à quel prix ? Un menu basique représente environ 4000 calories, plutôt cher payé pour un repas qui ne dure que 10 minutes.
Mais le comble est sans doute, le spot publicitaire diffusé sur plusieurs chaines de télévision voulant faire croire que les produits sont frais, les tomates juste récoltées la veille, et les sandwichs préparés sur place, à la demande du client.
Combien de témoignages faudra-t-il encore pour que le grand public comprenne que les sandwichs sont surgelés et juste réchauffés en temps voulu ? La tentative de Mc Donald pour faire croire qu’un menu best-of a autant de qualité nutritive qu’une salade bio semble ne pas être au point pour le moment.

Mais nous ne pouvons nier que la formule reste attrayante : environ 6 euros pour un menu complet, et de nombreux sandwich à moins de 2 euros. La junkfood a encore de beaux jours devant elle. 

 

Dimanche 29 avril 2012 à 23:22

                                                           Escada

Sexy Graffiti, Island Kiss et Rockin'Rio. Voici les 3 principales fragrances que Escada a choisi de revisiter cet été.

 

Depuis 20 ans, cette marque de luxe, nous fait voyager à travers le monde, avec ses parfums aux senteurs éphémères et saisonnières. Pour célébrer l'événement, Escada fait revivre ses plus grands succès. 

Cette année c'est New York, les Caraïbes et Rio de Janeiro que nous (re)découvrons. Will Andrews, de l'équipe créative de P&G Fragrance indique : "Pour célébrer vingt ans de fragrances estivales éphémères, Escada a voulu revisiter celles qui ont vraiment été liées aux plus beaux souvenirs d'été des femmes. En rappelant leurs moments les plus heureux et en les transportant dans des endroits de fête, les fragrances estivales Escada symbolisent ces souvenirs d'été que l'on n'oubliera jamais".

Des essences fruitées et florales qui n'ont pas changé depuis leur première édition, de quoi ravir les addicts ! L'été 2012 s'annonce festif et glamour avec ces trois parfums.  

 

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast